lundi 31 janvier 2022

Chronique sur "Loveless" d'Alice Oseman

 Bonjour!

Je vous retrouve pour une chronique sur "Loveless" d'Alice Oseman, des éditions HarperCollins.

Georgia a 18 ans, mais elle se sent en retard sur les autres de son âge: elle n'a jamais eu de "crush", elle n'a jamais embrassé ou couché avec quelqu'un. Elle est tout de même obsédée de trouver l'amour, de vivre ce que les autres vivent. Lorsqu'elle commence l'université avec ses meilleurs amis Pip et Jason dans une nouvelle ville, la jeune femme va alors tenter de trouver l'amour avec l'aide de sa colocataire. Georgia va être amenée à se requestionner au travers de différentes erreurs et maladresses ainsi qu'au travers de nouveaux termes qu'elle apprend, comme "asexualité" et "aromantisme".

J'ai absolument a.do.ré ce livre! majoritairement parce que je me suis vu pour la première fois dans le personnage principal et dans les questionnements qu'elle a eu. Dans les dernières années, je me suis questionnées, tout comme Georgia, sur ma sexualité et j'en suis venue à la conclusion que je serais biromantique asexuelle (je peux tomber en amour avec n'importe qui, mais je ne vais nécessairement vouloir la partie "sexe" qui vient avec les relations amoureuses). De voir Georgia avoir de la difficulté à accepté cette partie d'elle-même est venue me chercher, parce que c'est comme ça que je me suis sentie pendant longtemps (et que je me sens parfois). 

Pour ce qui est plus du côté personnages, il y a une grande variété dans les personnalités et dans les vécus. Pip, l'amie à Georgia, est ouvertement lesbienne depuis qu'elle a 14 ans. Ce n'est que rendue à l'université qu'elle s'est réellement sentie à sa place, n'étant plus la seule latinx faisant partie de la communauté LGBTQ+ dans son école. Jason, faisant aussi partie du trio de meilleurs amis, tente aussi de trouver sa place à l'université. On fait aussi la rencontre de Rooney, la colocataire de Georgia et qui est très sexuellement active pour tenter de passer par dessus une mauvaise relation passée, ainsi que Sunil, qui est président du "Pride Society" de l'université et qui utilise les pronoms "he/they".

En bref, j'ai vraiment beaucoup apprécié "Loveless" pour sa grande diversité des personnages qui permet à plusieurs de se voir être représenté dans la littérature de fiction. Je vous le recommande grandement si vous ne l'avez pas lu.

Bonne lecture!


Laurie


dimanche 23 janvier 2022

Chronique sur "Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c’était par amour ok" de Michelle Lapierre-Dallaire

 Bonjour à tous!

Je vous retrouve pour une chronique portant sur  "Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c’était par amour ok" de Michelle Lapierre-Dallaire publié chez les éditions La Mèche.


Dans cette autofiction, on suit le vécu de l'autrice et de ses difficultés dans son quotidien. C'est un livre portant sur des sujets difficiles tel que la santé mentale, les agressions sexuelles, la misogynie.

C'est une lecture que j'ai bien aimé, mais que j'ai trouvé très difficile, simplement parce que c'est difficile d'accepter que l'autrice ait eu des expériences similaires à ce qui est raconté dans le livre. À plusieurs moments, je me suis dit que j'étais chanceuse de ne pas avoir été dans cette situation, que ça aurait pu être moi, mais aussi que quelque chose de similaire pourrait m'arriver plus tard. Malgré le fait que c'est un ouvrage que de 175 pages, j'ai pris plus de deux semaines pour le terminé, parce que parfois, j'étais "overwhelmed" par les thèmes abordés.

J'ai bien aimé le format du livre. Les "anecdotes" étaient divisées en de petites nouvelles. J'ai aussi beaucoup aimé la plume de l'autrice, ça m'a tout de suite accroché. Ça m'a fait plonger dans l'univers de l'autrice, dans ce qu'elle a vécu, même si moi, je ne l'ai pas vécu.

Bref, j'ai bien aimé, mais c'est une lecture que je ne recommanderais pas à tout le monde, dû à la nature du témoignage de l'autrice. 

Bonne lecture!

Laurie